Saturday 19 September 2015

Courir, ou un super pouvoir pour se libérer l'esprit. / Running, a super power to free your mind.

Courir = libérer l'esprit. Certains iront faire du yoga (que j'apprécie aussi tout autant bien que je n'en fais pas aussi régulièrement que je le souhaiterais), d'autres se contenteront de faire de la méditation. Moi ? C'est courir. 
Je ne m'y suis pas mise parce que c'est la tendance de "oh il faut que je bouge mon popotin si je veux avoir la forme, la pêche." Je m'y suis mise parce que je vivais dans un pays où les gens courent beaucoup. Et vivant alors dans un environnement idéale (des forêts, parcs, lacs, mer. La nature quoi) je les avais toujours envié. Depuis que j'étais arrivée là bas, une dizaine d'années de ça maintenant. J'avais essayé avec d'autres filles, d'autres jeunes filles au pair, ce qui nous occupait les longues et froides nuits d'hiver.  Ça n'a pas duré longtemps : elles ne couraient pas vite, et je me contentais alors de faire de la marche rapide. 

Some will go do yoga (which I also enjoy just as well but I do not go as regularly as I would like), others will simply do meditation. I ? It is running.
I didn't start it because this has been the trend this last years, and of "oh I have to move my butt if I want to have the shape, and be healthier." I got into it because I lived in a country where many people run. So living in a perfect environment (forests, parks, lakes, sea. The nature what) I had always envied those people. Since I arrived there, a decade from now, I had tried with other girls, other au pairs, which occupied us long and cold winter nights. It did not last long: they didn't not fast, and I was content to be walk fast.


Avant les vacances d'été 2013, ma collègue Michelle s'est mise à courir. Pour des raisons toutes aussi bien connu que je ne citerai pas car ce n'est pas mon histoire.
Bref, en ce mois d'août 2013, je m'étais dit que si elle, elle pouvait courir,  pourquoi pas moi ?
J'ai commencé... En suivant plus ou moins les conseils que M avait suivi : courir un peu, et marcher autant, courir un peu, marcher autant, et en continuant l'alternance.  Je reconnais que ce n'était pas facile mais lorsqu'on est déterminé,  on peut y arriver.
Ensuite à côté de ça,  je participais à des classes fitness cardio (Bodyattack, Bodycombat des LesMills).


Before the summer holidays 2013, my colleague Michelle began to run. For reasons equally well known that I will not mention because it is not my story.
In short, in August 2013, I thought that if she could run, why not me?
I started ... In more or less following the advice followed M: run a little, and walk as much, run a little, walk as much, and continuing alternation. I admit it was not easy but when you are determined, you can do it.
Then besides that, I participated in cardio fitness classes (Bodyattack, Bodycombat of LesMills).


Rien de mieux après l'effort qu'une petite récompense ;-)

Chaque printemps en Finlande, il y a cet événement 100% féminin qui regroupe beaucoup de monde : Naisten kymppi. Au travail, nous avons décidé pratiquement toutes d'y participer. Il y avait les catégories coureuses, joggeuses,  marcheuses rapides, et marcheuses. 
Avec mon amie Sahar, nous avons décidé de faire partie des marcheuses rapides. Mais voilà que la veille au soir, elle me demanda si nous pouvons courir au lieu de marcher ! L'histoire est un peu longue et je vous renvoie ici. (dernière partie de l'article si vous le lisez).
En bref, moi qui ne courait qu'une vingtaine de minutes,  j'avais couru presque le double de temps ! 5.5km sur 10. Je savais qu'au mois d'août, il y avait une course nocturne plus officielle de 10km. J'avais décidé de m'inscrire et de m'y préparer durant l'été. Ça aussi c'est une autre histoire, une très belle histoire pour quelqu'un qui commençait à courir un an plus tôt. Je suis sûre que mes vieux profs de sport n'y croiront pas.
Pourquoi je vous parle de quelque chose qui me tient à cœur ? Tout simplement à cause de la petite histoire qui suit. Parce que chacun d'entre nous a une façon bien à soi de se déconnecter,  de se libérer de certains poids. 
 


Every spring in Finland, there is this a 100% female event that brings us all together: Naisten kymppi. At work, we decided almost all to participate. There were runners categories, joggers, fast walkers and walkers. With Sahar, we decided to be part of fast walkers. But  the night before, she asked me if we can run instead of walking! The story is a bit long. In short, I who ran some twenty minutes, I ran almost double time at this event! 5.5km out of 10. I knew that in August, there was a more formal night race 10km. I decided to register and to prepare myself during the summer. That too is another story, a beautiful story for someone who started to run one year before. I'm sure my old sports teachers will not believe it. So thank you Sahar to have asked that we ran it, otherwise I would have never found out one of my super power! And thanks as well to M. if she wouldn't have talked about the benefits she got from it, I wouldn't have started as hard as that time.
Why am I talking about something that is important to me? Simply because of the story that follows. Because each of us has a way to disconnect oneself, to free some weight. The race is part of it in my case. 
Avec mon amie Sahar à qui je dois mon "super pouvoir" / With my friend Sahar to whom I owe "my power"
 Donc mercredi 16 septembre, alors que j'avais dit à certaines personnes que j'irai à la classe de danse pour rencontrer des gens,  il n'en fut rien. Le soleil était au rendez vous. Beau ciel. Mes chaussures de courses m'attendaient quelque part dans un sac en plastique,  dans une des valises.
La dernière fois que je suis allée courir, c'était à la veille de notre départ, d'un beau pays pour un autre beau pays. Avec une nature très différente.  Soit 3 semaines et deux jours. Les deux dernières semaines j'y allais  trois fois par semaine. Et je courais au max 1h15, près de 12km.

 Je n'ai jamais dit que j'étais une athlète. S'il y avait bien une chose qui m’agaçait plus qu'autre chose c'était le sport, et plus particulièrement l'endurance, au collège et lycée. 
3 semaines et deux jours. Je décidai d'aller courir. J'avais prévenu Chéri.  Je lui avais dit alors : je vais aller courir mais je ne m'attends pas à des miracles, si je cours une vingtaine de minutes ça sera déjà bien. Car les reprises ne sont jamais faciles. Ça c'est bien connu de tout le monde pour quoique ce soit.
A peine je commençai que mes pieds ont senti la différence comparé aux chaussures que je porte d'habitude. Ils se sont senti beaucoup plus légers comme si des ailes leurs avaient poussé. Telle une liberté. Ça l'est d'ailleurs pour moi-même quand je pars courir. Libéré l'esprit. Bien que j'ai de la musique dans les oreilles, une façon de garder mon rythme, de partir en douceur mais par la suite pour me booster.  


Wednesday 16 September, when I told some people I would go to dance class to meet people, it did not happen. The sun was at there. Beautiful sky. My running shoes waiting for me somewhere in a plastic bag in a suitcase. The last time I went running, it was on the eve of our departure, a beautiful country for another beautiful country. With a very different nature.  
Three weeks and two days. The last two weeks there in Finland, I went three times a week. And I was running at max 1:15, nearly 12km.I never said I was an athlete. If there was one thing that annoyed me more than anything else it was sports, especially endurance, at school and high school. 
Three weeks and two days. I decided to run. I warned Chéri. I told him: I'm going to run but I do not expect miracles, if I run twenty minutes it will be well. Because when you take back an activity, it is never easy. That is well known to everyone for anything.  
Just as I began my feet felt the difference compared to the shoes I wear usual. They are much lighter, feel as if wings had grown out from them. Such a freedom. It is also for myself when I go running. Released my mind. Although I have music in my ears, a way to keep my pace going smoothly but later boosting me. 
Aout 2014 / August 2014
Alors je commence à pénétrer dans monde tout en faisant attention lorsque je dois traverser la route avant d'être dans un parc, de garder le rythme tout en montant les marches, et descendant de l'autre côté pour retrouver le bord de mer. Ne pas oublier de respirer.
Selon les situations dans lesquelles je suis, il arrive alors que des mots, des passages de chansons me frappent comme pour attirer l'attention sur la réponse que je cherche ou mettre les mots sur comment je me sens alors.
Là,  j'étais dans mon élément, faisant attention de ne pas aller trop vite pour ne pas me fatiguer trop vite. Le vent, à mon opposé,  jouait avec moi... Au moins c'est ainsi que je l'ai ressenti : me défiant. Très bon pour s'entraîner. 

Alors que je continuais ma course, je me sentis plus légère. Je surveillais ma montre bien sur. J'étais tentée d'aller un peu plus loin, j'avais un point précis en tête mais une reprise étant une reprise... Cela faisait 25 min, et je préférais revenir sur mes pas pour éviter à avoir marcher et attraper froid.
Après 44 min, 6.6km, je me sentais libérer. Et surtout très positive de voir que malgré la longue pause entre les deux courses, je n'avais rien perdu car c'était quelque chose qui m'inquiétait.

J'espère pouvoir d'ici là l'été prochain participer à d'autres petites courses, voir un semi-marathon.

Autre chose qui me permet de me libérer ainsi : la danse. Et vous,  qu'est-ce que vous faites pour lâcher prise ? Pour vous libérez ?


Then I begin to enter my own world while paying attention when I have to cross the road before being in a park, to keep up while climbing the stairs, and down the other side to find the sea. To remember to breathe. 
According to the situations in which I am, with my music in my ears, it comes as words, songs passages strike me as to draw attention to the answer I was looking for or put words on how I feel then.  
This time I was in my element, being careful not to go too fast for avoiding to be tired too quickly. The wind was pushing me, played with me ... At least that's how I felt: defying me. Very good for training.As I continued my race, I felt lighter. Ikept an eye on my watch. I was tempted to go a little further, I had in mind a specific point but a recovery is a recovery ... It's been 25 minutes and I preferred to take back my steps to avoid having to walk and catch a cold.  
After 44 minutes, 6.6km, I felt free. And very positive to see that despite the long break between the two races, I had not lost because it was something that worried me.
I hope by next summer I would go to some other small races, and especially a half marathon.

Another thing that allows me to free myself as well: dancing. And you, what do you do do to let go? To get your mind free?
 


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ViCa
19/09/2015 

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