Wednesday 29 March 2017

Ma semaine à Istanbul...

Nous sommes revenus il y a une dizaine de jours d'Istanbul, et pour moi, le lendemain en me rendant au travail, c'était plus une sensation de m'être réveillée après une bonne et longue nuit de sommeil, tellement ma semaine là-bas a été dépaysante.
Pas de pont où les pêcheurs pêchent, entendre des hommes chantaient en tirant derrière eux des charges, le bruit de circulation (oui, Istanbul est une ville où il y a beaucoup de trafic, et pas vraiment faite pour les piétons. C'est tout un art de traverser les rues et j'ai vite pris le plis !), et bien d'autres choses.

Certaines personnes, proches de nous, ne voyaient pas ce voyage d'un bon œil à cause du terrorisme, des tensions, du fait que là-bas c'est surtout islamiste, etc. Si nous y sommes allés avant tout, c'était pour des raisons professionnels du côté de Chéri. Pour moi, c'était une occasion de découvrir une nouvelle ville, culture... le temps de 7 jours complets sur place. Bien entendu, je m'étais informée sur la situation : j'allais me retrouver seule, sans Chéri à mes côtés, durant trois journées. Comme vous l'auriez compris, j'ai vu un peu plus que lui 😇.

Donc oui, malgré la mauvaise météo (il a pratiquement plus durant tout notre séjour sauf deux jours et demi !!), Istanbul est une ville qui m'a beaucoup plu, touché, émerveillé, et qui m'a ouvert encore plus les yeux. Un coût de vie très bas - pour nous- mais lorsqu'on sait que la population là-bas touche un salaire d'à peu près 400€, je doute qu'ils voient les choses comme nous.




les apats



Une des premières choses que j'avais remarqué, et qui m'avait frappé alors c'était le nombre de chats et chiens errants. Du coup, j'ai fait une série de photo sur les chats (ceux qui me connaissent bien n'en seront pas surpris !) : l'inconditionnelle amoureuse de chats que je suis, je fus heureuse de pouvoir les câliner. Mais je reviendrais sur mes amis à quatre pattes plus tard, avec un article rien qu'à eux.

La tour Galata au bout de la rue.
C'est une ville où les gens sont très aimables, et même s'ils ne parlent pas anglais (et pourquoi devraient-ils ? Nous, nous parlons pas leur langue) le langage corporelle aidait. Un sourire de reconnaissance, des gestes pour indiquer un chemin...

Nous étions dans le quartier Galata, Beyoğlu. Un quartier qui m'était vite devenue familier et que j'appréciais car lorsque je me promenais, flânais dans les rues seule, je n'étais pas embêtée. Les hommes me regardaient par curiosité de la tête au pieds. Puis, j'avais vite réalisé que si je cachais ma blondeur sous un bonnet ça évitait les regards.
Contrairement du côté des sites touristiques. Combien de fois a-t-on cherché à me draguer ? Et lorsqu'une fois j'ai prétendu que j'étais pressée car je devais retrouver mon homme, j'ai eu cette question : pas de place pour un petit ami turc ? Nan !!! Mon cœur est à Chéri !






Donc voici "quelques" photos de ce que nous avions vu. Je m'excuse par avance si l'article est un peu long...
Une ville avec des lieux assez colorés comme vous allez voir. Il ne faut pas hésiter à sortir des grandes rues, pour prendre des plus petites et faire quelques découvertes. C'est ainsi que j'ai trouvé un petit salon de thé, chaleureux, avec un personnel timide de parler anglais.








Vues depuis le pont Galata


 Sur le chemin de la basilique Sainte Sophie (très grande basilique en restauration lorsque nous y l'avions visité. Il y avait des échafaudages à l'intérieur, ainsi qu'un chat !)





 Photos prises au Palais de Topkapi. Magnifique endroit où mes yeux n'ont su où se poser tellement j'étais en admiration avec les céramiques (Chéri pourra vous le confirmer). Beaucoup de photos prises là-bas mais je ne veux pas alourdir ce post et vous fatiguer avant la fin 😛



Une photo souvenir bien obligée...




photo d'une porte - poignée- contre la céramique.


La mosquée bleue est bien sûr un des endroits que nous avions visité. Très connue pour les céramiques à dominance bleue. Il est vrai qu'une fois à l'intérieur, nous étions dans un autre monde. Je ne m'attendais pas un si beau lieu culte. Je ne savais où poser mes yeux une fois de plus après le Palais de Topkapi.










Comme on peut le voir sur la photo ci-contre, je ressemble un peu à une paysanne russe, des pays baltes... La "jupe" m'a été gentiment prêté. Au départ, je n'avais pas compris ce que c'était. Chéri non plus. Nous étions un peu perplexe car j'avais mon foulard sur la tête... Donc j'ai demandé pourquoi en faisant voir le truc bleu qui se veut jupe. On m'a alors juste dit que mon pantalon était trop moulant. Bien. 













Autre lieu intéressant : Sainte-Sophie. Intéressant par son histoire car ce lieu là fut, dans un premier temps, une grande basilique chrétienne. Deux siècles après sa construction, au VI siècle, elle est reconstruite plus grande. C'est la forme actuelle que nous lui connaissons. C'est au XVe siècle qu'elle est devenue une mosquée. Durant notre visite, ce qui nous a surpris c'était de voir les traces assez marquantes par rapport à la religion chrétienne.
Un endroit où il faut vraiment observer les détails, rechercher à l’affût ce que nous avions vu dans nos guides de voyages (du moins moi !) Il y avait malheureusement des échafaudages à l'intérieur lorsque nous y étions.










Un autre petit bijoux, où il nous faut quitter les lieux où la plupart des sites touristiques sont regroupés : Chora Church = Saint Sauveur in Chora. Une très belle église byzantine. Nous avions eu un peu de mal à la trouver, et regarder un plan sous une pluie ne faisait pas partie des meilleurs conditions ! N'hésitez pas à vous arrêter manger au restaurant Asitane !




Plus haut, je vous disais qu'il fallait savoir se perdre pour découvrir la ville. En préparant notre séjour pour là-bas, j'avais vu sur Internet des photos de jolies maisons colorées. Le quartier Balat et Fernet sont les quartiers où vous pouvez les trouver.
La petite histoire est que j'avais lu que le quartier Balat, les photos qui suivent ont été prises là, était un des plus vieux quartiers mais surtout il était chrétien, juif... Donc, je suis partie à l'aventure toute seule car Chéri travaillait. Armée de mon appareil photo, de ma carte de transport (carte de transport en commun recommandé à avoir sur place, grosses économies faite dessus grâce à elle !), je pris le bus. Cela avait un peu inquiétait Chéri que je prenne le bus. Mais comme me l'a rappelé à certaines occasions une amie, je suis une aventurière au plus profond de mon âme.
Me voilà arrivait à destination, croissant surtout des hommes avec un regard qui me faisait comprendre que je ne faisais pas partie du décor. J'avais décidé de ne pas paniquer (oui, je suis une anxieuse). De faire comme si rien n'était. Pris quelques photos de certains aspects de la rue par ce qu'offrait les petits détails : un chien sur un vieux canapé dehors, un canapé / fauteuil dehors, le linge en train de sécher... Tout en cherchant ces fameuses maisons qui était quand même le but de ma visite. J'aurais tellement aimé les voir. Je pouvais  déjà dire que je suis allée dans l'Istanbul profond, authentique. Où pas un touriste viendrait se perdre. Au moins d'être passionné par la photo. Ou encore être un aventurier. Je prend telle rue, puis tourne par-là, pour les voir. Soulagement. Car le peu de femmes que j'ai croisé avaient la tête recouverte. Une communauté où je pense les gens restent sur leurs gardes lorsque des personnes comme moi viennent s'égarer. Mais après, j'ai lu dans mon guide de voyage, que dans le quartier il y avait aussi des islams conservateurs...
Oui, j'ai eu une petite boule à l'estomac mais je me répétais que j'étais (et suis encore !) une aventurière. Et c'est pourquoi j'ai ces mots ancré dans ma peau : elämä on matka, ei päämäärä. Surtout que j'avais réussi à me perdre :-D mais pas pour longtemps. Donc voici les photos du quartier Balat que j'ai prise :
















Notre dernier jour sur place, il faisait un temps resplendissant. Nous avions pensé à faire une croisière
sur le Bosphore mais il y avait un bateau qui allait partir pour les Îles Princes. Nous nous sommes arrêtés sur la plus grande : Büyükada. J'avais lu que l'une des particularités de ces îles étaient qu'il n'y a pas de circulation. Et en effet, il n'y avait aucune voiture ! Sauf des voitures utilitaires pour l'île donc autant dire que comparé à la ville, cela faisait un bien fou. Les gens circulaient en vélos (nous aurions pu en louer un, mais vu toutes les côtes...et je sais que Chéri n'est pas trop vélo), à pied, en scooter à trois roues... ou encore en calèche taxi. Nous avions fait une visite d'une partie de cette île ainsi.
Il y avait un monastère à visiter mais pour être honnête, nous souhaitions être plus à l'extérieur et profiter du soleil.
Donc voici quelques photos :
 









Bien entendu là-bas aussi il y avait plein de chats !



Une dernière pour terminer : une tasse de thé turc (que j'ai eu vraiment du mal sauf en ajoutant du sucre).




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