Thursday 11 February 2016

The reading group: comment une lecture vulgaire peut déranger / How a corse language in a book can be disturbing

J'avais remarqué que dans les bibliothèques, il y avait des "reading group", ou club de lecture. J'avais été la semaine dernière m'informer auprès de celle du centre ville qui en a deux. Plus de places. Ils m'avaient recommandé de contacter celle de mon quartier. 
Préférant faire du face à face que téléphoner, et habitant à 5-10 minutes de la bibliothèque de mon quartier, j'avais fait un premier échec il y a une semaine aujourd'hui. Les portes ferment dès 13h tous les jeudis. Bon à savoir. Donc, lundi, j'y suis retournée. On me fit savoir, sur un ton "je m'en fou", que oui il y avait de la place et qu'il n'y avait que sept ou huit personnes, et de venir jeudi à midi. Ok. Heu, ce jeudi là ?! Confirmation. Très bien.
C'est seulement une fois rentrée que chez moi que je réalisa une chose : j'avais oublié de demander quel était le livre de lecture ! Et si ça allait poser problème le fait que je ne l'ai pas lu. Tant pis.

I noticed that in libraries, there were "reading group". I went last week to get more information with the one from the city center which has two groups. Both are full. They recommended me to contact the one of my district. 
Preferring to make face to face that call, and living about 5-10 minutes from the library in my neighborhood, I went there and I had to meet doors closed one week ago today. The doors closed at 1pm on Thursdays. Good to know. So on Monday I returned. They informed me, in a tone "I do not care", that yes there was room and there were only seven or eight people, and to come on Thursday at noon. Okay. Uh, this coming Thursday! Confirmation. Very good. 
Only once I was back home that I realized something: I forgot to ask what was the book! And if it was a problem that I did not read it. Never mind.

Aujourd'hui, la tête dans la brume pour ne pas utiliser une autre expression, j'hésitais à m'y rendre. Vu le créneau d'horaire, 12h00 - 12h45, il y avait de forte chance que cela soit des personnes d'un certain âge. Mais en même temps, si je pouvais discuter de lectures avec d'autres personnes comme moi qui aime lire, partager les avis sur une lecture commune, quelle importance ? 

Today the head in the mist not to use another term, I hesitated to go there. Given the schedule, 12:00 to 12:45, there was a good chance that this is for people of a certain age. At the same time, if I could discuss readings with other people like me who love reading, sharing a common reading reviews, so what?

En effet, je me retrouvais entouré de dames qui doivent être à la retraite. Assises autour d'une table avec des tasses à disposition, avec du thé et du café.
J'expliquais alors que je venais pour le club de lecture, que j'avais peur de ne pas avoir lu le livre mais comme on m'avait dit de venir... 
J'ai été très bien accueilli. Puis, je vois le livre en question : The panopticon, de Jenni Fagan. Je l'avais lu il y a presque trois ans de ça. Merci Goodreads de sauvegarder mes lectures, j'avais arrêté mon blog lecture alors. Je le leur fis savoir. Tout de suite on m'a demandé mon avis. Nous n'étions pas au complet encore. Je l'avais noté 2/5 d'après Goodreads. Je me souvenais surtout qu'il m'était vraiment difficile d'entrer dans l'histoire. J'étais à deux doigts de l'abandonner mais j'avais persisté. 

Indeed, I find myself surrounded by women who should be retired. Sitting around a table with cups available, with tea and coffee.
I explained that I was coming to joing this reading group, that I was afraid of not having read the book but I was told to come ...
I was very well welcomed. Then I saw the book in question: The panopticon, Jenni Fagan. I had read it nearly three years ago.
Goodreads thank you save my reading. I let them know that actualy I did but not lately. Immediately I was asked my opinion. Not everyone was there yet.  

I remembered that it was mainly, really hard to get into the story for me. I was on the verge of giving up, but I persisted.

Dans le groupe, nous étions sept au final, elles étaient trois à l'avoir terminé. Je leur expliquais que j'avais lu quelques mois après, une interview de l'auteure par rapport à ce livre. Qu'une fois lu, l'histoire du roman prenait une autre tournure, et que j'aurais souhaité l'avoir lu avant le livre. En effet, l'auteure dans son roman elle cherchait à dénoncer comment ça se déroule ou pourrait se dérouler dans les centres juvéniles. Par rapport à la société actuelle. A sa manière, avec ses mots. Car elle même n'a pas eu une adolescence joyeuse, facile, et comme beaucoup d'auteurs avant elle, s'est inspirée de son passé.

In the group, we were seven in the end, they were three of them to have finished the book. I explained that I had read a few months, after my reading, an interview with the author in relation to this book. Once read the story of the novel took another turn, and I would have liked to have read this before the book. Indeed, the author in her novel she somehow denounces how it goes or may occur in juvenile centers. Compared to today's society. In her own way, with her words. Even herself she did not have a happy teenagehood, easy, and like many writers before her, was inspired by her past.

Jenni Fagan étant écossaise, elle a beaucoup utilisé de l'argot du pays. Je me suis souvenue que j'avais eu un peu de mal mais vite compris les termes. Et surtout, elle utilise un langage que beaucoup de jeunes parlent de nos jours. Donc assez grossier, à tout bout de champ. 
Du coup, la conversation a tourné autour de ce sujet. Car pour la plupart d'entre elles, si ce n'était toutes, ont trouvé que cela avait rendu la lecture plus difficile, désagréable. Ces mots, termes grossiers font parti actuellement d'un type de langage qui est assez fort et présent dans notre société de plus en plus.  Malheureusement. 
Elles partageaient alors l'éducation recu qu'elles avaient eu enfants. Que même leurs parents ne juraient pas ainsi. Ou le peu de fois que cela arrivait, l'autre parent était choqué. Mais aussi ce qui était autrefois des injures comme "mon dieu" n'a plus vraiment la même signification qu'aujourd'hui, et nous sommes nombreux à le dire sans vouloir dire par là, le Seigneur.
La société a évolué et ses types de langages aussi.
Je leur fis part de mon expérience lorsque j'étais jeune fille au pair en Australie. Je faisais du baby sitting en plus de ma famille d'accueille. Un des deux enfants, âge 4 ans, avait laché le mot p****n. J'étais très surprise alors et lui demanda de ne pas dire de mots dont il ne savait pas la signification. Et là, il me la donna. J'en étais alors vraiment abasourdie. J'en avais touché deux mots à la mère. Elle jurait et comme elle savait que ses enfants allaient le repéter, elle leur disait ce que cela voulait dire. Qu'ils sachent... OK. 


Jenni Fagan being Scottish, she used a lot of slang from her country. I remembered that I had a little trouble but quickly understood the terms. Most importantly, it uses language that many young people speak nowadays. So quite rude at every turn. 
Suddenly, the conversation revolved around this topic. Because for most of them, if that was not all of them, have found that it had made the reading more difficult, unpleasant. These words, coarse words are now part of a kind of language that is strong enough and present in our society more and more. Sadly.
Society has evolved and types of language too.
They then share the education they received when they were children. That even their parents did not swear as well. Or how little it happened, the other parent was shocked. But what was once insults like "oh my god" does not really mean the same today, and many of us say without wanting to say, the Lord.
I share with them one of my experience when I was an au pair in Australia. I was baby sitting besides my host family. One of the two children, age 4, had said the word w***e / b***h. I was very surprised and then asked him not to say words he did not know the meaning. And then he tolm me it. I was then really stunned. I had touched two words to the mother. And as she swore and she knew that her children were going to repeat, she told them what their meaning. So they knew what they were saying... OK.


La prochaine lecture sera un livre que j'avais déjà lu il y a bien longtemps, La nouvelle grammaire finnoise, de Diego Marani. Cette fois-ci en version anglaise.
L'une de ces dames me demanda, avec une teinte d'espoir me semble-t-il, et d'intérêt aussi, si je pensais revenir, et si je pourrais venir le mois prochain. Je lui fis pars que oui, que c'était un vrai plaisir de pouvoir discuter d'un livre que nous avons toutes lus. Et l'âge n'est pas un problème pour moi. Je suis assez ouverte, et surtout ça fait du bien de sortir de chez moi, de voir un peu de monde. Surtout si je peux partager une de mes passions dont la lecture en fait partie. Certes, depuis la reprise de mes études je lis en moyenne un roman, voir deux, par semaine. Au lieu de deux ou trois...

The next reading will be a book I had read a long time ago, new Finnish grammar, Diego Marani. This time in English. The first time was in French.
One of the ladies asked me, with a tinge of hope to me it seems, and interest too, if I thought I would come back, and if I could come next month. I inform her before I left that yes, it was a real pleasure to discuss a book we all read. And age is not a problem for me. I'm pretty open, and especially it's good to get out of my house, seeing a few people. Especially if I can share one of my passions, reading, among one of them. Certainly, since I study back from home,  I read on average a novel, see two per week. Instead of two or three ...

Je me voyais mal faire une composition du livre d'aujourd'hui et prendre une photo avec mon smartphone pour pouvoir illustrer l'article et faire voir également un peu l'ambiance. Peut-être une prochaine fois.

Dernier point avant de m'arrêter. Je dois dire que c'était mon tout premier groupe de lecture, et surtout venant d'une bibliothèque, je pensais que cela aurait été dirigé par la personne qui gérait le groupe. A priori, non. Elle met à disposition, sous forme de pile, la prochaine lecture. 
En tout cas, c'était une expérience qui m'a ravie. 

Et vous, faites-vous partie d'un club de lecture ? Comment se déroule-t-il ? 
Que pensez-vous des lectures ou les grossièretés sont omniprésentes ? Cela vous dérange-t-il ou non ?

I didn't see myself making a composition with the book today there and take a picture with my smartphone, to be able to illustrate the article and also to show you a little the ambience. Maybe another time.
Last point before stopping. I have to say this was my first reading group, and especially coming from a library, I thought it would have been led by the person who managed the group. It seems like not. It provides, in a stack, the next reading and the date inside. 

Anyway, it was an experience that made me happy.

And you, are you a member of a book club? How does it work? And what do you think about writers using coarse language in their writting? Does it annoy you or not?


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