Friday, 27 April 2018

[Photo] Isle of Skye -1-

Avec Chéri, nous sommes partis le jeudi 19 avril à l'île de Skye. Une des île les plus connues en Écosse pour ses paysages si sauvages et qui vaut le déplacement. Une longue route nous attendait puisqu'il fallait compter  environ 5h de conduite. Sans compter les erreurs (tourner au mauvais moment...), les pauses, etc.  Donc deux jours seulement pour visiter les sites incontournable de cette île de 1 656 km2 avec ses 10 000 habitants environ.
Nous étions partis tôt le matin pour arriver en début de soirée là-bas. Car bien entendu, plus nous nous approchions de l'île et plus nous étions excités malgré la fatigue d'avoir fait autant de voiture.

Voici quelques photos prises sur notre route :

Loch Lochy, près de Laggan



Nous avions même fait un arrêt pour voir le château Eilean Donan qui est situésur la route pour prendre le pont qui nous menait à l'île. Et nous avions du coup profité pour le visiter. Il faut dire que dès cet étape de notre voyage nous n'avions jamais entendu autant de français en deux ans et demi !! Puis cette pause n'était pas la mal venue non plus. Dégourdir les jambes, respirer de l'air frais...

Eilean Donan Castle




Autre arrêt le temps de faire une petite série photo, les premières sur l'île de Skye, à Sligachan avec son pont. De vous à moi, je pense que c'est un super lieux pour faire une rando et de la photo. Mais là avec Chéri, nous n'avions qu'une hâte : arriver à l'hôtel. Puis nous avions garé la voiture à un parking pour la clientèle d'un hôtel donc....

Sligachan bridge

Le printemps prend sa place doucement

Sligachan

Les photos suivantes ont été prise près de Dunvegan. Il faut savoir qu'il y a régulièrement des petits parkings et donc lorsque j'ai vu ces pâturages avec tous ces moutons, j'avais demandé à Chéri de se garer pour faire quelques photos. J'ai même traumatisé un agneau (voir à la toute fin de cet article si cela vous intéresse tant de voir la petite série photo étape par étape d'un enfant se réfugiant dans les jupons de sa mère 😉)


J'avais plus ou moins préparé notre séjour en notant ce qu'il fallait faire sur place. A notre Guest House (type d'hôtel), les propriétaires bienveillants nous avaient laissé un genre de top 10 à voir / à faire.

Nous avions donc commencé notre journée du vendredi 20 avril avec Fairy Glen. Beaucoup de légendes avec les fées, ou les "petits gens" courent sur l'île mais il semblerait que l'explication du nom de ce site soit inconnu. Mais je reconnais, déjà nous avions eu de la chance car nous étions les premiers sur les lieux - pour faire de la photo parfait ! - que le lieu se prête vraiment bien pour situer toutes légendes avec des fées ou autres personnages féeriques. C'était à peine, avec un peu d'imagination, si nous pouvions ressentir leur présence tellement ce lieu avec la brume avait un côté mystique. Fairy Glen se trouve près d'un village : Uig. A avoir qu'il n'y a pas de parking et comme nous étions à une saison où le touriste se fait rare, je n'ose imaginer le bazar que c'est en été.




C'est parti ! Allons découvrir les lieux !!


Il faut bien que je publie des photos de Chéri ;-)

Gardien des lieux ?


Fairy Glen

A priori cette ruine s’appellerait Castle Ewan sans aucune raison particulière... Castle = château






J'en ai profité pour rechargé ma bague avec sa poussière féerique enfermée à l'intérieur (poussière d'or)



Chéri vous confirmera qu'il y avait un peu de vent et que ça décoiffe !

Puis nous avions fait un arrêt par la plus grande ville de l'île de Skye : Portree. Qui m'a honnêtement pas si plus que cela... et du coup j'étais bien heureuse qu'on était à Dunvegan (campagne avec la mer). Nous avions eu de la chance question météo car bien que c'était couvert, un crachin commençait au moment où nous quittions Fairy Glen. A Portree, c'était partagé avec de la pluie.

Vue du parking

Portree

J'étais dans les tons du mur de cet hôtel à Portree.

L'après midi, nous avions repris la route pendant une quinzaine de minute pour aller à Old Man of Storr (Vieil Homme du Storr). Un monolithe naturel de 55 m de hauteur.
Pour aller le voir, il faut "monter". Et lorsqu'on prend le temps de se retourner, il y a de très belles vues à voir :





Old Man of Storr




Pour finir notre journée, nous sommes partis à Neist Point Lighthouse, où Chéri a du conduire pendant 30 min environ sur une route étroite avec quelques passages pour laisser d'autres véhicules lorsqu'on en croissait. Il y avait un magnifique soleil ce qui a fait que mes photos ne sont pas au top car à contre jour.













 Voici pour la fin de notre première journée. Nous n'avions pas pu vraiment trainer sur ce dernier lieu car nous avions réserver une table le soir même.

Pour la série photo dont je parlais plus haut ca sera pour une prochaine fois.

Friday, 19 January 2018

Je suis une rêveuse / I am a dreamer...

 "Je crois en la magie, l'écriture est ma baguette magique, et à travers ma magie je crée mon propre monde secret, loin de tous ces soucis et responsabilités.L'amour, l'honnêteté et l'humanité sont essentiels pour entrer dans ce beau monde de magie. des paons magiques, des licornes rougeoyantes, du feu respirant des dragons turquoises, des arbres qui parlent, des chevaux volants, des chacals et des loups, des chutes d'eau en cristal, des chemins secrets cachés dans des jardins urbains et des livres aux portes des mondes secrets. "
  Ama H. Vanniarachchy

Ce très beau extrait décrit très bien mon petite monde. Celui dans lequel je m’enfuie. Ou presque. Oui, je suis une rêveuse, une personne sensible -qui a appris à en faire une qualité au lieu d'un défaut- un chat sauvage, ou peut-être préférez-vous le mot farouche. Non, je n'ai pas honte d'être une introvertie. Je sais que pour certaines personnes c'est un défaut. Pas pour moi. J'ai appris à m'accepter comme je suis. Que soit psychiquement comme physiquement. Cela m'a pris du temps. Il y a eu un peu les montagnes russes, mais voilà depuis l'automne dernier, j'ai décidé que j'étais -et le suis encore- forte. Forte de refuser de me fondre dans le moule de la société qui veut que toutes femmes correspondent à une certaine image. Forte de ne pas laisser la rebelle en moi de pointer un certain doigt lorsque je dis que je fais du sport, et quand je veux -selon mon humeur surtout, et mes sensations- je peux courir une heure. Ah oui, c'est vrai, je n'ai pas ce corps athlétique qui va avec ! Quelle idiote je suis !! Mais finalement, vous savez quoi ? Je m'en fou. Le sport, ces exercices physiques que je fais c'est pour mon bien-être avant tout. Pour pouvoir décompresser. Le corps parfait, je l'ai eu une fois. Et je n'étais pas la plus heureuse alors. 
Sans parler d'autres normes...  

 
"I believe in magic. Writing is my magic wand, and through my magic I create my own secret world, away from all these worries and responsibilities. Love, honesty and humanity is essential to enter this beautiful world of magic. I dwell among White magical peacocks, glowing unicorns, fire breathing turquoise dragons, talking trees, flying horses, talking wise jackals and wolves, crystal water falls, secret pathways hidden in urban gardens and books with doorways to secret worlds. You need to believe in magic to experience it.” 
                                                                 Ama H. Vanniarachchy
 
This beautiful extract describes very well my little world. The one in which I fled. Or almost. Yes, I am a dreamer, a sensitive person - who has learned to make it a quality rather than a defect - a wild cat, or in French we would use the word "farouche". No, I'm not ashamed to be introverted. I know for some people it's a flaw. Not for me. I learned to accept myself as I am. It's psychically as well as physically. It took me a long time. There was a roller coaster ride, but since last fall I decided that I was - and I am still - strong. Strong to refuse to blend into the mold of society that wants all women fit a certain image. Not to let the rebel thate there inside me to point particular fnger or by being vulgar when I say that I do sports, and when I want - depending on my mood and my feelings - I can run for one hour. Oh yes, that's right, I do not have that athletic body that goes with it! What an idiot I am !! But finally, you know what? I do not care. Sport, these physical exercises that I do is above all for my well-being. To be able to decompress. The perfect body, I had it once. And I was not the happiest person then.

Selfie. Juillet 2017 à Lisbone
Revenons à nos moutons : rêveuse je suis. Si vous me lisez régulièrement, vous savez que j'ai préparé mon bac à distance et que je l'ai obtenu en juin dernier. Une fois rentrée en Écosse, il y a eu des petits soucis avec mon lieu de travail, plus particulièrement le quota enfants / adultes qui avait fait que j'étais un peu inquiète de ma situation. Ne pensant pas avoir mon bac, je n'avais pas vraiment réfléchi que faire après. Sur place, j'avais fait les "clearing" : ces universités où il y avait de la place dans leur programme. Ma note du bac ne suffisait pas, j'ai eu de la chance d'avoir une place dans une fac à préparer ce qu'en France ce serait un DUT, ou un BTS, en sciences sociales. Le programme me plaisait bien, surtout le sociologie. Dès le mois d'octobre j'avais repris le travail aussi. Seulement, la présence obligatoirement à la fac (3 jours par semaine) ne me laissait que deux jours de libre pour aller au travail. Des fois c'était pour travailler 3h, d'autres, plus rarement 8h. Encore moins lorsque je devais passer du temps sur mes essais. Moi qui était habituée à avoir une certaine autonomie financière car ce que je gagnais c'était mon argent de poche, me retrouver avec un budget un peu plus serré. Puis, je ne le cacherai pas, il y eu un petit soucis avec ma formation. J'avais du mal à comprendre ce fonctionnement qu'est le SQA (Scottish qualification award). Par exemple en psychologie, ma prof me "reprochait" d'en faire trop pour une étude que nous devions mené chacun de notre côté ou en groupe. Elle n'arrêtait pas de me rappeler que pour le SQA il fallait garder les choses simples. Ok... Des doutes commencèrent à venir. Surtout avec le fait que je ne gagnais pas beaucoup de sous. Que je me cognais à un mur avec le corps médical ici.

Let's go back to our sheep: dreamer I am. If you read me regularly, you know that I prepared my French  baccalaureat with distant learning for 2 years  and that I passed my exams last June. Once back in Scotland, there were some problems with my  work place, especially the child / adult quota that made me a little worried about my situation. Not thinking of having my diploma, I had not really thought about what to do next. On site, I had done the "clearing": these universities where there was room in their program. My *grade' exam was not enough, I was lucky to have a place in a college to prepare a HNC in social sciences. I liked the program, especially sociology. By the month of October I had returned to work too. However, the mandatory presence at the university (3 days a week) left me only two free days to go to work. Sometimes it was to work 3 hours, others, more rarely 8 hours. Even less when I started to work on my assessements I was used to having some financial autonomy because what I earned was my pocket money, find myself with a budget a little tighter. Then, I will not hide it, there was a little trouble with my training. I had trouble understanding how the SQA (Scottish qualification award) works. For example in psychology, my teacher "reproached" me for doing too much for a study that we had to carry out each one of our side or in a group. She kept reminding me that for the SQA we had to keep things simple. Ok ... Doubts began to come. Especially with the fact that I did not earn a lot of money. Then I was bumping into a wall with the medical center here. 

Une bonne rêveuse a toujours besoin de bonnes chaussures pour pouvoir s'échapper !!
 Oui, quelque chose que j'ai gardé pour moi, et partagé seulement avec les plus proches mais l'été dernier, à cause d'une douleur au sein, je suis allée voir une gynécologue en France. Ma mère ayant eu un cancer du sein, la spécialiste demanda à ce qu'une échographie soit faite. Et là, j'ai appris que j'avais un locataire. ET. Honnêtement, bien qu'on m'ait assuré qu'il avait l'air anodin mais avec l'historique familiale, c'était à confirmer avec un contrôle à faire en novembre. Contrôle qui déterminait non seulement qu'ET était anodin et surtout qu'il n'avait pas décidé de vouloir prendre plus de place. Donc début décembre, je suis allée voir ma généraliste ici et fait part des résultats. Refus de faire un contrôle. Elle a palpé mon sein, et oui ET était toujours là. Mais pas besoin de faire un contrôle, c'est juste un kyste. Et moi de la regarder et de lui dire : ce n'est pas grave, j'ai pris les rdv nécessaires en France par sécurité. Est-ce que cela vous surprendra si je vous dis qu'elle m'a regardé d'un air ennuyé ?
Donc quand on a pas la petite carte verte française, ça fait mal.

Yes, something that I kept for myself, and shared only with the closest but last summer, because of a pain in the breast, I went to see a gynecologist in France. My mother had breast cancer, the specialist asked that an ultrasound be done. And there, I learned that I had a tenant. That I named ET. Honestly, although I was assured it looked innocuous but with family history, it was to be confirmed with a check to make in November. Control which determined not only that ET was innocuous and especially that he had not decided to want to take more space. So in early December, I went to see my GP here and reported the results. Refusal to do a check. She felt my breast, and yes ET was still there. But no need to control, it's just a cyst. And me to look at her and tell her: it does not matter, I took the necessary appointments in France for security. Would be surprised if I tel you she looked at me annoyed?


Donc oui, je suis une rêveuse. Je rêve de pouvoir m'acheter des livres, commander des photos à développer pour les ajouter à mon arbre de vie / murs. De commander un nouveau joujou (appareil photo). Je rêve de nouvelles destinations. De pouvoir me rendre en France dès que je le souhaite sans qu'au niveau financier ça bloque.
Puis ces questions qui reviennent : que veux-je faire vraiment après ? Ai-je vraiment envie de changer de secteur qu'est la petite enfance / éducation ? Qui plus est avec Chéri, nous espérons quitter le Royaume Uni durant 2019... autant étudier en français et éviter les tracasseries pour les équivalences. 

Certains me diront qu'il me restait encore 13 semaines avant de terminer le programme. Mais lorsque vous rêvez et que vous n'avez plus le cœur à aller en cours car vous vous ne sentez pas bien -ah solitude- et que vous sentez que vous n'avez pas votre place, sans parler des essais à écrire pour ce semestre. Donc oui, j'ai pris ma décision d'arrêter ma formation. J'y ai longuement réfléchi, discuté avec Chéri, avec ma petite maman, et ma très bonne amie Marie. Ma prof principale rencontré hier m'a rappelé que j'avais fait du très bon travail, que les autres disent que du bien et j'ai le niveau d'une étudiante de 1er année universitaire. Je me souviens encore des mes essais avec les commentaires. Très bon travail Virginie. Un excellent travail digne d'une étudiante 1er année universitaire. Seulement voilà, il y avait cette boule dans l'estomac qui m'empêchait de vivre. Puis, renoncer à mes rêves ? Non !! Cette même prof nous avait dit alors, il y a bien des semaines, que nous aurons tout le temps après avoir fini les études pour voyager et découvrir le monde. Je n'étais pas trop d'accord avec elle car moi même j'ai interrompue ma poursuite d'étude après le BEP, pour voyager. Et je ne regrette
N'est-ce pas un beau statut d'être la chérie d'un Chéri ?
rien. Une fois, un ami m'a dit qu'il m'enviait d'avoir voyagé comme j'ai fait. D'avoir vu du pays. Lorsque je lui ai répondu qu'il pourra lui aussi le faire, une fois ces enfants grands, sa réponse fut : je n'aurais peut-être plus le courage, la force. La vie nous happe...


Certes je n'ai plus de statut sauf celui d'être la petite chérie de mon homme. Et c'est déjà assez bien pour moi. Vous allez me dire : tu travailles Virginie ! Non ?! Oui, je travaille en tant qu'intérimaire. Il y plus d'inconvénient (pas de cotisation pour le chômage, retraite...) que d'avantages (celui de pouvoir prendre mes vacances quand je veux sans demander à qui que ce soit une approbation).

Donc oui je suis une rêveuse, et fière de l'être ! 


En ce qui concerne ce blog, je ne sais toujours pas son avenir. Il faut dire qu'au départ c'était pour partager des aventures écossaises (lieux surtout) mais d'une autre part, c'est une tranche de vie, de qui je suis.

So yes, I am a dreamer. I dream of being able to buy books, order photos to develop to add them to my tree of life / walls. To order a new toy (camera). I dream of new destinations. To be able to go to France as soon as I wish it without the financial level it blocks.

Then these questions come back: what do I really want to do next? Do I really want to change the sector that is early childhood / education? What's more, with Cheri, we hope to leave the UK in 2019 ... to study in French and avoid harassment for equivalences.


Some will tell me that I still had 13 weeks to complete the program. But when you dream and you do not have the heart to go to class because you do not feel good -ah solitude- and you feel that you do not have your place, not to mention the essays to write for this semester . So yes, I made my decision to stop my training. I thought about it for a long time, talking with Cheri, my little mother, and my very good friend Marie. My main teacher met yesterday reminded me that I had done a very good job, that others say that good and I have the level of a student of 1st year university. I still remember my essays with comments. Very good job Virginie. An excellent job worthy of a student 1st year university. Only here, there was this ball in the stomach that prevented me from living. Then, give up my dreams? No !! That same teacher told us so many weeks ago that we will have plenty of time after finishing school to travel and discover the world. I did not agree too much with her because I myself interrupted my pursuit of study after my childcare qualification, to travel. And I do not regret anything. Once, a friend told me he envied me for traveling as I did. To have seen the world. When I told him that he too could do it, once his children grew up, his answer was: I might not have the courage, the strength. Life traps us ...


Certainly I have no status except that of being the little darling of my man. And that's good enough for me. You will tell me: you work Virginia! No ?! Yes, I work as a temporary worker. There is more inconvenience (no contribution for unemployment, retirement ...) than benefits (that of being able to take my holidays when I want without asking anyone an approval).

So yes I am a dreamer, and proud to be!


Regarding this blog, I still do not know its future. It must be said that initially it was to share Scottish adventures (places especially) but on the other hand, it is a slice of life, of who I am. 

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Friday, 10 November 2017

[Photos] Chats d'Istanbul / Istanbul cats

En mars dernier, j'ai eu l'occasion, et la chance, d'avoir pu passer une semaine à Istanbul (par ici). Bien que je ne sois pas aussi régulière sur mon blog, une copine en France m'a envoyé le lien d'une bande-annonce d'un documentaire : Kedi -Des chats et des hommes (là). Pour ceux qui me connaissent, vous savez tous que je suis une amoureuse de chats. Donc lorsque j'ai regardé cette bande-annonce, cela m'a ramené à la découverte de la ville qu'est Istanbul mais surtout de ses chats errants qui appartiennent "à tout le monde". J'avais cet article en brouillon, et j'ai décidé de le publier. Donc veuillez bien m'excuser s'il y a trop de chats ;-) Je souhaiterai pouvoir revivre l'expérience que j'ai eu alors en regardant le document mais j'ai bien peur que cela ne se fasse.

Last March, I was lucky to have been able to stay for a week to Istanbul (here are some pictures but the post is in French). I know lately I have not been regular here, but a friend from France sent me a link about a documentary: Kedi (trailer here). It is about cats in Istanbul. For the one who knows me so well, you all know I am a cat lover. I had this post in my drafts, and I decided to post it. So I apologize if there is too many cats pictures ^^. I wish to be able to see this documentary to live again the experience I had last spring.

Près de la Mosquée bleue








au musée archéologique...
Près Sainte Irène.











Il arrive que des gens ne finissant pas leur repas, laisse le reste aux chats / It happens that people eating take away and do not finish it, leave leftover to cats.


Dans beaucoup de rues, j'ai pu remarqué des gamelles, ou des sacs comme sur la photo avec de la nourriture pour les chats / In many streets, I have noticed small bags of cat food as the picture above.



Il fait un peu frais ? Autant se mettre au chaud ! Même si c'est un magasin de vêtements / It's a bit cold outside? Let's go inside! Even if it is a clothes shop!!



Dans une gare / in a railway station










Il arrive, comme dans toutes sociétés, qu'on ne soit pas d'accord / It happens, as in any societies that we don't agree.

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Sunday, 3 September 2017

L'hôpital des poupées, Lisbonne / Lisbon's doll hospital

Ce que nous pensions être un petit musée à 2e en plein cœur de Lisbonne s'avère en fait une espèce de caverne d’Ali baba où se croisent tous genres de poupées :  de l'ancienne en papier mâcher qui peut être complètement détruite si un enfant a la saugrenue idée de vouloir lui faire prendre une bain, à celles en porcelaines, ou encore celle de fin 19 siècle, voire début 20 ème siècle (un plastique assez fragile).
Ce qui nous a surpris, c'est que la visite est guidée ! En effet, ce "petit" hôpital et musée des poupées est situé dans un immeuble, au 1er étage, en passant par la boutique de poupées / miniaturistes. La visite guidée était appréciable car nous savions ce qu'ils nous entouraient alors, à quoi servait les pièces, etc.

What we thought to be a small museum, for 2€, in the heart of Lisbon is actually a kind of cave of Ali baba where all kinds of dolls cross: the old paper  maché that can be completely destroyed if a child has the absurd idea of wanting it to take a bath, those in porcelain, or even the one of late 19 century, even early 20 th century (a plastic rather fragile). 
What surprised us is that the tour is guided! Indeed, this "small" hospital and museum of dolls is located in a building, on the 1st floor, passing by the shop of dolls / miniaturists. The guided tour was appreciated because we knew what they were around then, what was the use of the rooms, etc.

Carte d'identité du "patient"

patients attendant leurs tours / patients waiting their turn

poupée en papier mâché
 Je ne rentrerai pas en détail de chaque pièces car je recommande vivement ce musée - surtout si comme moi vous aimez tout ce qui touche à l'antiquité et la petite enfance.  En effet, à Helsinki, j'avais eu la chance de voir une expo sur l'histoire du jouet, dont des poupées datant du 17 ème siècle ! De plus l'entrée n'est pas excessif : juste 2e / personne, et le billet d'entrée est aussi un marque page. Sa situation est assez central par rapport à la ville : à Rossio, près de la station de métro.

Durant cette visite,  nous n'étions que deux, nous avons pu voir la "salle d'opération" des anciennes poupées (par exemple, celles en porcelaines), puis la deuxième pour les poupées plus modernes comme celles qui font des bruits, etc. Si je ne dis pas de bêtises, elles sont 3 chirurgiennes pour les poupées. La clientèle est surtout portugaise. Les visiteurs des étrangers comme nous, curieux. 
Vient alors une salle dédicacée à l'éducation, car c'était alors, à cet étage, une école pour garçons. 

I will not go into detail of each room as I would highly recommend this museum - especially if like me you love everything that relates to antiquity and early childhood. Indeed, in Helsinki, I had the chance to see an exhibition on the history of the toy, including dolls dating from the 17th century! Additionally the entrance is not excessive: just 2€ / person, and the entrance ticket is also a mark page. Its location is quite central compared to the city: in Rossio, near the metro station.

During this visit, we were the only two, we were able to see the "operating room" of the old dolls (for example, porcelain ones), then the second for the more modern dolls such as those making noises, etc. . If I do not say nonsense, they are 3 surgeons for the dolls. The clientele is mainly Portuguese. Visitors are foreigners like us, curious. 
Then comes a room dedicated to education, because it was then, on this floor, a school for boys.




Les photos sont autorisées -comme vous pouvez le constater 😉- mais vous ne savez où donnez la tête tellement vous serrez émerveillés ou horrifiés (j'aurais du mal personnellement à vivre dans une pièce remplie de poupées comme j'ai vu là bas). Il y a même une pièce rien que pour les poupées orphelines !

Certes, ce n'est pas un musée d'art, ou qu'on entend beaucoup parler, mais je pense que c'est bien de savoir que de tels lieux existes pour réparer, soigner les poupées au lieu de les jeter tout bêtement. 
De plus, les personnes travaillant là s'occupent aussi de restaurer des pièces décoratives (anciennes comme les assiettes antiquités, ou encore des pièces religieuses : des Jésus à qui ils manquent un bras, des couleurs ternis, etc)