Friday, 10 August 2018

[Photo] Florence et la Toscane [2/4]

Comme je l'avais écrit dans l'article précédent, nous avions loué une voiture pendant deux jours sur les six jours de notre séjour.

Le mardi matin, nous sommes partis aller chercher la voiture qui était une Fiat panda. Sans climatisation. Vous comprendrez pourquoi plus tard je mentionne ce détail.
Nous avions décidé d'aller à Pise, Lucca (Lucques en français), et éventuellement sur la côte si nous avions le temps.

C'était Chéri qui était derrière le volant, et bien qu'on avait un GPS, sortir de la ville ne fut pas une simple affaire. Et même une fois sortie, nous pouvons vous confirmez que les italiens prennent le temps de vivre, dans la joie et la bonne humeur mais une fois qu'ils sont derrière un volant, c'est autre chose. Des boules de nerfs qui klaxonnent à tout va pour un oui ou pour un non. Qui conduisent bien au-delà de la limitation respectée, et qui bizarrement ralentissent à l'approche des radars annoncés avant de reprendre de plus belle la vitesse. Il est vrai que sur certaines routes, je pense aux doubles voies, c'est moins qu'en France, et du coup bien tenté de rouler plus. Donc au bout d'un moment, nous ne cherchions plus de savoir pour quelle raison on nous klaxonnait !

Qui dit été, dit travaux. À l'approche de Pise, nous nous sommes trouvés bloqués dans un bouchon à cause de travaux de voirie. Bien que nous étions à l'approche de fin de matinée, il commençait à faire chaud. Et sans climatisation, nous étions, du moins j'étais, comme des gosses pressés d'arriver et sortir de cette boite. Normalement, nous aurions du faire Florence - Pise en 1h15 environ. Entre les loupés pour sortir de la ville, puis les ralentissements, cela nous a pris un peu plus de temps.

Mais nous voilà arriver à Pise. Une fois la voiture garé sur un parking payant - oh jusqu'à 15h cela nous donne assez de marge, hein !? - direction vers la Piazza dei Miracoli ou la place des miracles (pourquoi ce nom, je ne sais pas...).



Et voici la grande dame célèbre d'Italie. Bien entendu beaucoup de touristes, et ne parlons pas de ceux qui veulent absolument se mettre en scène avec la tour inclinée. Je reconnais que cela fait quelque chose de la voir de vrai. C'est tout simplement impressionnant. Là, où ce fut moins rigolo, c'est lorsque Chéri s'était mis en tête que nous devions y monter tout en haut. Après quelques négociations pour qu'il y aille seul - il fallait payer 18€/ personne, ça fait réfléchir à deux fois, et je ne suis pas très copines avec les marches. Surtout les marches étroites comme j'avais pu lire quelque part, que je confirme, et qui plus est, pouvant être glissantes. Oui, comme vous l'avez compris, j'y suis allée. Nous nous étions mis d'accord que je n'aurais pas à monter la coupole de la cathédrale de Florence le jeudi (mais comme vous l'avez lu dans l'article précédent, je l'ai fait. Et je ne sais par quel miracle. Même Chéri, après l'avoir lu, m'avait fait part qu'il avait cru qu'au moment où on approchait de la fin, j'allais craquer). Le soucis était qu'il n'y avait pas beaucoup de places pour les prochains créneaux de temps : il était 11h30, et si nous voulions passer tous les deux, il fallait attendre 14h45.

Donc oui, lorsque nous rentrons dedans, nous sentions que c'était penché. Une personne nous a expliqué un peu l'histoire de ce campanile, et comment après deux siècles après le début de sa construction, il a été recherché de la redressée. Bien entendu, les premières montées nous sentons toujours l'inclinaison. Puis petit à petit, moins. Chéri, lui, n'a pas vraiment fait attention. Donc après avoir monté 257 marches, je ne pensais pas que ceci avait été un petit avant goût de ce qui allait m'attendre jeudi. Et nous sommes revenus à la voiture après 15h sans ticket.


Sur la place des miracles, il y a aussi la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Pise à visiter.



La baptistère sur la gauche.

Détail de la baptistère

Cathédrale




Nous avions ainsi visité également le camposanto monumentale - le vieux cimetière monumental de Pise. Nous pouvons y voir des fresques assez bien restaurées par les personnes comme sur la photo dont le triomphe de la mort.




Nous n'avions pas vraiment vu, par faute de temps, la vieille ville de Pise. Ce que je trouve un peu dommage car je pense regrettable d'aller sur un lieu juste pour un "point touristique" et oublier cette partie qui l'est moins. Il est vrai que la place des miracles n'est pas non plus centrale par rapport à la ville mais bon. Nous sommes donc partis à Lucca (Lucques en français).

Lucca est une ville fortifiée, entourée de rempart, et fait assez rural, voir d'un autre temps. Nous avons galéré pour pouvoir garer la voiture car les 3/4 des places étaient réservaient aux résidents de la commune. Les places sont alors délimitées dans une couleur particulière. Il en est ainsi pour chaque ville. Donc, nous nous sommes garés à l'extérieur des remparts, et marcher un peu.



A l'entrée des remparts par laquelle nous sommes passés, tout était d'un calme. Comme si la ville avait désertée. Avant de trouver un peu de vie dans les rues, puis les rues commerçantes et les places.
Lucca est une ville qui m'a beaucoup charmé pour son côté authentique, et une fois de plus, l'envie de prendre son temps, de flâner dans les rues au grès de nos envies. Tomber sur des places. Regarder quelques détails qui attrapent une fois de plus mon regard comme ces fenêtres ci-dessus, ou encore cette vieille porte en bois, plus bas, et bien d'autres comme vous pouvez voir sur les photos. Malheureusement, je n'avais pas de carte de la ville pour pouvoir nous repérer donc je me fiais surtout à mon observation pour que nous puissions  retrouver le chemin à la bonne porte de sortie. Oui, de vous à moi, je suis celle qui le sens de l'orientation le plus développé entre Chéri et moi.









Sur une des places, se trouve la basilique San Frediano (photo ci-dessous, du moins vous pouvez voir la mosaïque monumentale de la façade).  Nous n'y sommes pas entrés. Peut-être aurions nous du essayer ? Mais pour être honnête, je ne pense pas que cela nous est même traversé l'esprit.


Puis, nous sommes arrivés sur une autre place, place San Michele, avec une église. L'église San Michele in Foro située au centre du forum antique. Un petit concert y était joué à l'intérieur ce qui nous a poussé à y entrer.





Puis continuer à découvrir cette ville plein de charme avant de reprendre la voiture.



Pour terminer cette première journée en voiture, nous avions regardé la carte car nous souhaitions aller sur la côte. Viareggio était la ville la plus proche. Donc nous nous sommes dirigés pour cette destination.
Le navigateur programmé pour nous y amener au centre ville, nous avions été alors perplexe : cela ne ressemblait pas du tout à un centre, avec des habitations délabrées. Bref, cela ne nous donnait pas vraiment envie de se garer et voir un peu. Nous avions alors décidé par nous même de suivre les directions du port. Qui dit port, dit la mer !
Après avoir trouvé un parking payant et m'être battue avec l’horodateur (quand c'est dans une langue étrangère ce n'est pas facile de comprendre. Surtout lorsque vous comprenez qu'à un moment il faut entrer une part de la plaque d'immatriculation, c'est plus facile).

Donc malgré la fatigue de la journée, de la voiture nous voilà en tête de nous diriger vers la mer, la plage... pour tomber sur une grande avenue avec plein de restaurants, ciné, et pas de plage. Ou si, il y en avait mais privé. Mais à force, nous avions trouvé un tout petit bout. Nous étions alors un peu déçus.


 La belle plage et ses transats, parasols... A quel prix ?





Le retour à Florence fut un peu plus délicat. Non à cause de la circulation, mais une fois de plus à cause de notre adorable GPS qui voulait nous faire passer par des rues sens interdit pour atteindre le "garage-parking" où nous pouvions laisser la voiture pour la nuit. Ces garages parking sont un peu cher mais très pratique : le conducteur gare la voiture sur une place très précise, un employé prendra les clés après avoir pris les informations nécessaire, et garera la voiture. D'ailleurs, ces garages -parkings ressemblent à des tétris. Le notre était tout près de notre hôtel, ce qui était un avantage, et avait encore de la place (signalé par un feu vert), et nous étions arrivés avant qu'ils ferment. (la photo n'est pas celui où nous avions été). Le lendemain matin lorsqu'on est venue la reprendre, ils ont du déplacer une autre voiture pour la sortir et nous la laisser.



J'avais l'intention d'écrire sur nos deux journées en voiture en un seul article. Toute fois réalisant les photos que j'aurais posté pour Sienne et San Gimignano, plus le texte cela aurait peut être alourdit cet article. Donc cela sera pour le prochain, et au lieu de 3, cela sera 4 articles sur nos vacances italiennes.

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