Saturday, 20 October 2018

Après 15 ans... de vie à l'étranger / after 15 years... of living abroad

Printemps 2015, Finlande
Comme le titre le sous- entend éventuellement, après 15 ans de vie à l'étranger, je prend le chemin de la France... Je ne préfère pas utiliser le mot "retourner". Pour la toute simple raison qu'après 15 ans de vie en dehors du pays qui m'a vu naître, dont 10 dans un pays où j'ai "grandi", je ne me sens pas tant que cela française. Française, je suis. Je ne le dénie pas. Cela m'est arrivé de rencontrer d'autres migrants qui refusaient de parler de leurs pays en tant que pays natal. Je ne les juge pas car il fut un temps où j'étais comme ça. Pour moi, ma nationalité, c'est juste un mot supplémentaire qui se trouve sur mes papiers, qui marque une part de mon identité. Mais voilà, mon identité est teintée d'une autre culture. Je préfère dire je suis Landaise. Ainsi, je peux m'amuser avec le jeux de mots que je suis une Fin(e)landaise. Et de plus, c'est là où je me sens le mieux lorsque je suis en France. Peut-être parce que ma famille est là.

As the title implies eventually, after 15 years of living abroad, I take the road to France ... I do not prefer to use the word "return". For the simple reason that after 15 years of life abroad, including 10 in a country where I "grew up", I do not feel that much French. French, I am. I do not deny it. It happened I had met other migrants who refused to talk about their country as their native country. I do not judge them because there was a time when I was like that. For me, my nationality is just another word on my papers, which marks a part of my identity. But here, my identity is tinged with another culture. I prefer to say I am Landaise (the part of France I am from).  And what's more, it's where I feel best when I'm in France. Maybe because my family is here.





De ces quinze années à l'étranger, je me souviens de la jeune fille naïve que j'étais alors. Réaliser mon rêve qui était de partir vivre et travailler en Irlande. J'en avais entendu des vertes et pas mûres : que j'étais une rêveuse, trop peut-être. Je l'étais, et je le suis toujours. Mais une personne très proche m'avait alors dit que si j'étais déterminée, que mon "rêve" étant accessible, j'y arriverai. Il y a des fois, quand je revois l'adolescente que j'étais, cette jeune fille trop naïve, j'ai envie de lui dire que ses aventures ça sera des montagnes russes. Qu'elle mènera sa quête identitaire durant ses voyages. Elle affirmera sa personnalité. Et encore aujourd'hui, elle continuera à le faire.

Elle rencontrera des gens biens comme des mauvaises. Les premières, lui voulant son bien, feront tout pour lui faire comprendre que ça serait bien qu'elle s'installe un jour. La pousser à être un plus forte. Puis d'autres lui donneront la chance de travailler au-près d'eux. Elle apprendra beaucoup d'eux. Puis, une autre, avec sa patiente et bienveillance, le courage d'être plus forte encore, de la faire sortir de sa tour dont elle s'était emmurée mais sans baisser sa garde pour autant.
Puis, elle deviendra marraine. A deux reprises. Un beau rôle qui n'est pas facile lorsque le contact ne se fait pas facilement. Ainsi va la vie. Oh, bien sûr, il y a ceux qui ne voient qu'en elle "la pro de la petite enfance".  Casquette un peu dur à porter. Certes en tant que jeune femme qui s'affirme de plus en plus, elle sait qu'elle a quelques casquettes : fille, sœur, nièce, tante, cousine... mais celles-ci lui plaisent bien car elle se sent bien avec elle-même. Mais il arrive qu'en dehors de son travail, elle a l'impression que c'est écrit sur son front. 

These fifteen years abroad, I remember the naive girl that I was then. Realize my dream of living and working in Ireland. I've heard about virtues and old steps: that I was a dreamer, too much maybe. I was, and I'm still. But a very close person to me then told me that if I was determined, that my dream was accessible, I will make it there. There are times, when I come back to the teenager  I was, this young girl too naive, I want to tell her that her adventures will be a roller coaster. That she will pursue her quest for identity during her travels. She affirms her personality. And even today, it would remain to be done.
She met good people as bad. The first, they wanted her well, will do everything. Push her to be a stronger one. Then, they will give her the chance to work close to them. She will learn a lot from them. Then, another, with his patient and kindness, the courage to be stronger, to make her walls  falling without losing her guard for all that.
Then, she will become godmother. Twice. A beautiful role that is not easy when the contact is not easy. Such is life. Oh, of course, there are those who only call themselves "the pro of early childhood". A cap a bit hard to wear. Certainly as a young woman who asserts herself more and more, she has a few caps: girl, sister, niece, aunt, cousin ... which it is really good to her because she is feeling well with herself . But it only happens outside of her work, it is printed that it is written on her forehead...





Vivre 15 ans à l'étranger, surtout à l'aube de ses 21 ans, c'est perdre des contacts. Toute façon, cela serait sûrement arrivé si j'étais restée en France. On est jeune, chacun prend un chemin différent et on perd contact. Là, je n'ai gardé régulièrement contact qu'avec une amie que j'ai depuis presque 20 ans. Nous nous ne voyons pas souvent. Avec le temps, l'échange de mails s'espacent. Mais cela me fait toujours plaisir de la voir. Bien que je ne me voile pas la face : ces années ont un prix. Celui d'avoir créer un fossé entre mes proches et moi. Venant du milieu ouvrier, avec au départ seulement un CAP petit enfance et un BEP carrières sanitaire et sociale,  j'ai construit ma propre culture lors de ces 15 années. C'est fou comme on peut en apprendre des choses en vivant à l'étranger (merci les musées, livres, etc). Si je tiens à le mentionner, c'est parce qu'il m'est arrivé de croiser des personnes qui m'ont fait comprendre que du fait que je n'ai pas fait d'études supérieures, ma culture ne devait pas être à une certain niveau... Il y a des cons partout sur terre, que voulez-vous que je vous dise ?
Donc oui, il y a ce fossé. Je suis devenue un peu comme un fantôme qui passe en un coup de vent, volant des moments présents auprès des êtres que j'aime, pour laisser derrière elle une trace de tristesse. 

To live 15 years abroad, especially at the age of 21, is to lose contacts. Anyway, it would surely have happened if I stayed in France. We were young, everyone takes a different path and we lose contact. There, I have kept regular contact with a friend that I have for almost 20 years. We do not see each other often. With time, the exchange of mails is spaced. But it's always nice to see her. Although I do not hide my face: these years have a price. That of creating a gap between my family and me. Coming from the working class, with only a  early childhood qualification and an other one in health and social care, I built my own culture during these 15 years. It's crazy as you can learn from living abroad (thank you museums, books, etc.). If I want to mention it, it's because I happened to meet people who made me understand that because I did not go to higher education, my culture should not be at a certain level ... There are idiots everywhere on earth, what do you want me to say to you?So yes, there is this gap. I have become a bit like a ghost passing in a gust of wind, stealing present moments from the beings I love, to leave behind a trace of sadness.


Il est vrai que ces trois dernières années j'ai pu reprendre mes "études". J'ai passé mon bac l'année dernière. Cela n'a pas été facile mais j'ai réussi à l'avoir. Depuis une quinzaine de jours, j'ai commencé à préparer une licence en sociologie, à distance, avec l'université de Rennes 2. Donc autant dire que je suis assez occupée... si on ajoute la préparation du déménagement, plus le fait que je travaille deux jours par semaine.

Les questions qui sont souvent revenues sont suis-je heureuse de partir en France ? Et que vais-je faire ? En ce qui concerne mes sentiments, émotions, c'est un mélange. J'appréhende car comme je l'ai écrit plus haut, certes mes papiers disent que je suis française, mais après autant d'années à l'étranger, c'est devoir s'adapter à nouveau à un pays (chose que je suis habituée) dont j'ai l'avantage de pouvoir parler la langue et d'avoir des qualifications et diplômes français (lucky me!). Ravie car je me rapproche de ma famille même si je sais que ce n'est pas pour autant que ce réduira le "fossé". J'espère aussi pouvoir reprendre une carrière professionnelle... Ce qui amène à la deuxième question. Bah oui, certes mon pseudo sur Instagram est princesse.vica mais princesse dans le sens où je sais ce que je veux et peux être têtue. Puis par rapport à Pincesse Mononoké, tout bêtement. Non, je ne suis pas du genre à vouloir me faire traiter comme telle. J'aime mon indépendance, particulièrement du point de vue financier.

It is true that these last three years I have been back to "studies". I passed my baccalaureate last year. It was not easy but I managed to get it. For a fortnight, I started to prepare a degree in sociology,distant learning, with the University of Rennes 2. So much to say that I'm busy enough ... if we add the preparation of the moving out, plus the fact that I work two days a week.


The questions that have come back often are: am I happy to go to France? And what will I do? As for my feelings, emotions, it's a mix. I dread because as I wrote above, certainly my papers say that I'm French, but after so many years abroad, it's having to adapt again to a country (thing is that I have the advantage of being able to speak the language and to have French qualifications and diplomas -lucky me!). Delighted because I get closer to my family even if I know that it does not mean that it will reduce the "gap". I also hope to be able to get back to a professional career ... Which brings me to the second question. Well, yes, my nickname on Instagram is princesse.vica but princess in the sense that I know what I want and can be stubborn. Then compared to Pincesse Mononoké, quite stupidly. No, I'm not one to want to be treated as such. I like my independence, especially from a financial point of view.



Certes, avoir travaillé en tant qu'intérimaire pendant près de 3 ans au même jardin d'enfants m'a beaucoup appris aussi. J'achète vraiment si j'ai besoin de. Ok, bien entendu ça m'arrive de me faire plaisir (je pense aux livres, et aux figurines...) mais si c'est des vêtements, je vais y réfléchir à deux fois avant d'acheter. Pour ce qu'il s'agit des livres, depuis le début de cette année, je tiens un journal où je note tous les livres empruntés et ceux que j'étais prête à acheter, je met cet argent dans une tirelire - qui a vite grossi car il y a aussi l'argent du bus lorsque je rentre à pied au lieu de le prendre. Puis une autre liste, celle des livres achetés durant le mois. Pour le moment, il y a un seul mois où je n'ai acheté aucun livre !!!

Mais si on reviens sur ce que je compte faire une fois sur place, je ne me fais pas d'illusions : trouver un appart, aménager, etc. Et avec Chéri nous étions d'accord que je termine cette 1er année de licence. Si je trouve un mi-temps ou quelques heures, tant mieux pour moi.


Sure enough, having worked as a temporary worker for almost 3 years in the same nursery taught me a lot too. I really buy if I need to. Ok, of course it happens to please me (I think books, and figurines ...) but if it's clothes, I'll think twice before buying. As for the books, since the beginning of this year, I have a diary where I note all the books borrowed and those I was ready to buy, I put this money in a piggy bank - which quickly get more richer because there is also bus money when I walk back instead of taking it. Then another list, that of the books bought during the month. For the moment, there is only one month where I did not buy any book!!! Yeah, can you believe it yourself? I, a bookworm not buying a single book in a month!! Lets see if this month I can do it again.

But if we come back to what I intend to do once there, I do not have any illusions: finding an apartment, settling, etc. And with Chéri we agreed that I finish this 1st year of license. If I find a half-time or a few hours, good for me.




Donc ce chapitre tome écossais de ma vie touche à sa fin. Ainsi que celui de ce blog. Je ne sais pas encore si j'en tiendrai un nouveau blog pour faire part de mon expérience en tant que migrante française qui rentre. Histoire de témoigner les aléas ou des supers moments que je pourrais rencontrer dans mon pays natal. Je vous laisse la parole également sur ce sujet, vous qui me lisez, certes pas nombreux mais si vous vous curieux de savoir comment se déroule mon intégration dans une nouvelle ville, nouveau pays, faites savoir :-) 

So this Scottish tome chapter of my life is coming to an end. As well as this blog. I do not know yet if I will have a new blog to share my experience as a French migrant who returns to her home country. Stories to testify the hazards or great moments that I could meet in my native country. I also give you the voice on this subject, you who read me, certainly not many but if you're curious about how my integration into a new city, new country, let me know :-)

Pour terminer quelques mots sur les pays qui m'ont le plus apporté. 
Australie : pour avoir passé une année magique auprès d'une famille nombreuse (5 enfants) avec une mère qui m'a appris à avoir un peu plus confiance en moi, qui m'a fait comprendre que cela serait bien que je m'installe un jour. Ne pas avoir peur du ridicule en étant dans un parc en jouant le jeu des enfants : il y a un bateau, les enfants se prennent pour des pirates, ben, les adultes aussi !
 L'Australie, pour bien entendu le climat, mais aussi avoir habité tout près de la plage. Marcher pieds nus -oui, oui, combien de fois je me suis retrouvée à marcher sans chaussures sur du bitume brulant ?!- avaler des "petites mouches" en faisant du vélo... 

Finlande : les quelques mots que jécris sur ce pays et ce que j'en retiens ne lui fera pas justice. La

Finlande fut ce que j'appelais chez moi. Dès mes 1er jours là-bas, j'ai su que je voulais y faire mon nid. La nature à porter de main. Sans oublier mes expériences professionnelles là-bas et dont je suis très reconnaissante d'avoir travaillé avec les personnes avec que j'ai cotoyé, et un grand merci à R. pour m'avoir donné la chance d'avoir travailler dans son établissement.
La Finlande, c'est les longues ballades en fôret, à l'affut des écureuils, aux longs hivers sombres avec des lumières tamisées et du glögi en décembre. Le froid mordant mon visage lorsqu'il faisait -20. S'habiller comme un oignon pour ne pas avoir trop froid. Puis les courts étés très lumineux où on ne souhaite que profiter d'être à l'extérieur. Avoir un vrai cercle social, même s'il n'était pas bien grand, le plaisir de retrouver des personnes qui deviendront des grandes copines, voir des amies... Me mettre à la course pied. Oui, la Finlande me manque. Mais je sais que c'est mieux pour elle et moi qu'on se soit séparée. J'aurais cru que notre séparation aurait été facile mais non, au contraire. 
La Finlande est aussi le pays où j'ai "grandi" et où rencontré mon homme aussi... 

Puis l'Écosse : ses paysages sauvage comme l'Irlande ou la Nouvelle-Zélande. Où j'ai gagné une certaine expérience qui me manquait avec les moins de 3 ans. Repris des études en préparant le bac, que j'ai obtenu l'an dernier, puis depuis le mois dernier L1 en sociologie.

Donc voilà. Reste à peu près deux mois avant mon départ. Et j'ai du mal à y croire. Un peu peur aussi mais comme me l'a dit une bonne amie : tu es une aventurière Virginie. Une nouvelle aventure t'attend ! 

Un grand merci à vous de m'avoir lu depuis près de 3 ans ! (J'ai bien peur que cet article soit le dernier ici).







 Before ending here a few words about the countries that brought me the most.
Australia: for having spent a magical year with a large family (5 children) with a mother who taught me to have a little more confidence in me, who made me understand that it would be nice for me to settle down one day. Do not be afraid of ridicule by being in a park playing the game of children: there is a boat, children think they are pirates, well, adults too!
Australia, for sure the climate, but also living close to the beach. Walking barefoot - yes, how many times did I find myself walking without shoes on burning asphalt? - swallowing "little flies" while riding a bike ...


Finland: The few words that I write about this country and what I retain will not do it justice. Finland was what I called home. From my first days there, I knew that I wanted to make my nest there. Nature just next to you, everywhere. Not to mention my professional experiences there and of which I am very grateful to have worked with the people I have been with, and a big thank you to R. for giving me the chance to work in her daycare.

Finland, those long walks in the forest, watching squirrels, long dark winters with dim lights and glögi in December. The cold biting my face when it was -20. Dress like an onion so you do not get too cold. Then the short summers very bright where you only want to enjoy being outside. To have a real social circle, even if it was not very big, the pleasure of finding people who will become great friends, to see friends ... To put myself into running (Thanks to M. for that She was the one to inspire me). Yes, I miss Finland. But I know it's better for her and me to separate. I would have thought that our separation would have been easy but no, on the contrary.
Finland is also the country where I "grew up" and where met my man too ...
I really wish and hope to go at least one time back there, one summer maybe

Then Scotland: its wild landscapes like Ireland or New Zealand. Where I gained some experience that I missed with under 3 years old. Going back to study, preparing the French "grade A", which I obtained last year, and since last month studying with a French University -from home- sociology.
 

So here we are. Stay about two months before I leave. And I can not believe it. And I am a bit scared but as said one of my good friend: you are an adventurer lady Virginie! This is a new adventure awaiting ahead!

A big thank you to have read me this last 3 years! (I am afraid this post might be the last one here).

 

Sunday, 26 August 2018

[Photo] Florence et la Toscane [3/4]

Reprenons donc là où je me suis arrêtée la dernière fois. Nous avions loué une voiture pour deux jours, et après un réveil matinal, une fois de plus, en ce mardi matin, nous voilà reparti avec en tête : Sienne et San Gimignano.

Cette fois-ci, après un petit retour à la case de départ en cherchant à suivre les conseils de notre GPS, nous sommes sortis de la ville assez rapidement et facilement. Pour se retrouver, comme la veille, coincé dans les embouteillages à cause de travaux.

Sienne est une ville médiévale, tout comme Lucca, entourée d'une forteresse. Après avoir laissé la voiture à un des parking, nous partons découvrir la ville qui parait désertée aux premiers abord. Cela peut rappeler ce que nous avions vu le jour d'avant à Lucca car par la suite nous trouvons la foule ! Ou bien profiter d'une ville qui s'éveille... Au choix 😉



Je sais, je sais, je vais me répéter mais une fois de plus un petit partage de ce que mon regard a pu attraper au grès de nos pas dans ces rues vides. J'ai beaucoup aimé cette toute petite place avec un puits et l'icône  de la madone. Ou bien cette autre icône ancrée au milieu des fênetres...





Dans un regroupement de rues, nous avions remarqué ces luminaires dont la base à la forme d'un escargot. Dans d'autres rues, c'était un autre animal...






A Partir d'ici, nous revenons à la civilisation, majoritairement des touristes -quelle surprise !- mais cet arbre entre deux bâtiments était comme un appel de Dame Nature faisant comprendre qu'elle reprenait pouvoir au milieu des briques. En tout cas, je le trouvais très beau malgré que j'étais un peu intriguée de savoir pourquoi là (il semblerait qu'après tout, il a été planté là...).


La grande place centrale  est la Piazza del Campo. A priori, elle serait reconnaissable par sa forme incurvée comme une coquille Saint Jacques. De vous à moi, je n'avais pas cette info sur le moment, et deuxièmement, je ne sais même pas si j'aurai pu remarquer cette forme... Par contre, je suis d'accord pour dire qu'elle est incurvée et inclinée vers le Palazzo Pubblico (sur la 1er photo ci-dessous).








Un des monument à voir à Sienne, c'est la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption. C'est une très belle cathédrale à visiter : tellement de choses à regarder que nos yeux ne savaient où se poser. Une fois n'est pas coutume, si vous voulez la visitez, ainsi que la baptistère, la crypte, etc. je vous recommande fortement de réserver vos tickets en ligne. Chéri a été adorable : il a fait la queue pendant que j'ai pris place à l'ombre, m'asseoir.









Si vous regarder sur les deux dernières photos au-dessus, vous pouvez voir 171 bustes en stucs  représentent les papes entre les colonnes au-dessus des cintres. La photo suivante, ayant été prise avec le portable n'est pas très net, est un gros plan dessus :


Les prochaines photos ont été prises à l'extérieur, autour de la cathédrale.



Les suivantes, disons que j'aimais bien les couleurs qui m'ont inspiré pour quelques photos de Chéri, ou tout bêtement moi en train de poser :








En cherchant à retrouver notre parking, nous nous aventurions dans des rues que nous n'avions pas pris encore avant de reprendre la route pour notre dernière destination avant de rendre la voiture : San Gimignano.





San Gimignano est une ville "médiévale" entourée de murs datant du 13è siècle. Nous pouvons l’apercevoir de loin avant d'arriver dans la ville par ses sept tours. Nous étions tombés assez rapidement sous le charme de cette petite commune. Vielles pierres, du linges séchant dehors...





Et aussi des commerçants qui savent prendre le temps de vivre, comme sur la photo ci-dessus, à regarder les touristes passer.





Quelques photos des tours





Sur la place triangulaire, Piazza della Cisterna (place du puits. En effet il se trouve sur cette place un puit datant du XIIIe siècle).







Ce qui nous a beaucoup plus, en route pour Sienne était d’apercevoir les paysages de la Toscane. À San Gimignano, il y a des endroits où nous pouvions prendre de belles photos de paysage. Et rêvasser. Ou jouer la star devant l'appareil photo 😉











Nous avions visité l'église sur recommandation d'une française qui nous a entendu discuté, alors que nous étions assis sur les marches, à la fraîcheur de l'ombre. Chéri et elle ont discuté un petit moment. Un couple qui vient depuis 18 ans tous les étés en Italie. Ils nous conseillaient de visiter l'église car les plus grands peintres étaient passés par là. Ne me sentant pas très bien, je n'ai malheureusement pas vu vraiment en profiter.

Nous devions en plus ramener la voiture à l'agence pour 19h à Florence, et j'étais un peu anxieuse en ce qui concernait ce retour. Et si notre GPS nous faisait le même coup que la veille, à vouloir  nous faire passer des sens interdits ? En plus, il fallait faire le "plein d'essence". Ce qui nous a permis de réaliser en entrant dans la ville, que vue le nombre de stations regroupées dans un même coins, à la queue-le-le, il est vrai que nous n'en avions vu aucune à l'intérieur de ville. Ce qui parait normal après coup avec l'étroitesse des routes, la difficultés de pouvoir circuler en voitures, etc.
Et nous n'avions eu aucun soucis pour rendre la voiture.

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